MAROC VOLS |
![]() |
MAROC HOTELS |
|||
![]() |
vacances vol maroc atlasIl y a toujours un vrai bonheur à se perdre dans la médina, à se mêler aux acteurs de ce théâtre tour à tour burlesque, émouvant ou tragique, à se voir offrir à chaque pas le cadeau d’une beauté nouvelle, d’une merveille inattendue. Au Maroc, ce petit taxi a dû renoncer à s’engager plus loin dans l’inextricable lacis des ruelles et des impasses, et la courte promenade qui mène au « Foundouk » est déjà une fête d’avant la fête, celle qui est promise à la table de l’une des plus belles adresses gourmandes de Marrakech. Voilà quelques décennies à peine s’élevait ici l’un de ces caravansérails où les paysans venus des villages alentour pour vendre fruits, légumes, volailles, ânes ou chameaux logeaient accompagnés de leurs bêtes dans une indescriptible promiscuité. Au Maroc, on a peine à imaginer qu’entre ces mêmes murs retentissaient autrefois les cris des hommes et des bêtes, flottaient les effluves puissants des écuries, des ballots de laine brute et de la sueur humaine. On entre aujourd’hui dans un lieu d’une élégance épurée qui réussit la gageure d’être moderne tout en restant intemporelle. Au Maroc: géométrie stricte et linéaire, jeu presque abstrait du noir et du blanc, volages nuageux, niches dans les murs abritant des objets rares et exquis… L’étonnant est qu’on se sait sans le moindre doute au Maroc, sans que jamais pourtant son évocation presque subliminale tombe dans les lourdeurs du folklore. Autour d’un puits de lumière occupé par un lustre arachnéen en fer forgé, immatériel tant il est aérien, s’ouvrent sur deux niveaux des salons presque invisibles, assez vastes parfois pour accueillir une douzaine de convives, et pour certains aussi intimes qu’un boudoir. Au rez-de-chaussée, des divans, des canapés et des fauteuils profonds ; à l’étage, des tables pour deux accolées à la balustrade de la galerie. Miracle… quel que soit le nombre des dîneurs, chaque tablée se sent comme isolée dans une bulle douillette, les conversations se croisent sans se rencontrer au MAroc. Au centre du salon, l’eau de la fontaine emplie de roses odorantes chantonne discrètement jusqu’à la terrasse qui, drapée dans ses tentures écrues, s’avance dans le majestueux parc planté de palmiers du Maroc – bien sûr –, d’orangers, de citronniers, de mandariniers, de papyrus et d’une multitude d’essences. Calme et souveraine, la piscine aux formes géométriques invite irrésistiblement à la baignade, irrémédiablement à la méditation. Tout comme la salle de repos du hammam qu’une odalisque de Delacroix aurait volontiers faite sienne. Et chaque chambre recrée une atmosphère très personnelle, un univers mi-familier, mi-exotique, toujours très oriental, toujours très chaleureux. À l’image de Jacques et de son fils Stéphane du Maroc qui font tout pour que, loin de chez soi, on se sente mieux que chez soi. Ici, pour être discrète, la famille n’en est pas moins omniprésente. Dans le samovar du salon, la mère de Jacques avait l’habitude de préparer le thé traditionnel du Maroc. Les confortables fauteuils du Maroc de la salle à manger ainsi que la large banquette placée près de la cheminée au manteau de tadellakt rose ont été achetés par les parents de Jacques au tout début de leur mariage… Jacques s’anime, veille au confort de ses hôtes, raconte à chacun une anecdote passionnante. Tandis que dans son bureau, sous le regard complice des personnalités qui ont fait de Dar Ayniwen leur royaume d’un jour ou d’une semaine, Stéphane, le fils de Jacques du Maroc, s’emploie à ce que tout soit parfait. Et, comme l’attestent les livres d’or, tout est vraiment parfait.
|
![]() |
|||
Les festivals au Maroc |
|